Bernard Gauducheau aura siégé une journée est demi au Conseil Régional qui a délibéré sur des textes important : Le Plan d’Action Régionale contre le décrochage scolaire que le groupe UDI a voté. Par contre il s’est abstenu sur le plan de lutte régional contre le gaspillage alimentaire proposé par le groupe PS. Le Maire de Vanves est intervenu au nom du groupe UDI sur les modalités de participation de la Région dans l’éboration et la mise en œuvre des CDT (Contrats de Dévelopement Régional). Ce qui ne l’a pas empêché d’assister à l’inauguration du jardin Anna-Marly jeudi matin qui a marqué les 40 ans du Bd Périphérique, durant laquelle il a été très sensible aux quelques mots sympathiques prononcés par Bertrand Delanoë à son égard lors des discours officiels. Il est vrai qu’il entretient avec le maire de Paris de bonnes et cordiales relations malgré le différent concernant l’aménagement de la porte Brançion. Ni d’échanger pendant une heure vendredi matin avant de rejoindre le Conseil Régional, avec le Directeur Général de Microsoft France et Europe, dont le siége est à Issy les Moulineaux. Il se pourrait bien que Microsoft participe à la seconde édition de « Vanves Games Day »en 2014.
L’une des décisions importantes de cette session est, sans contestation possible, le plan d’action régionale contre le décrochage scolaire qui a été proposé par le groupe PS en Septembre 2011. ll a fallu plus d’un an et demi pour qu’il se concrétise alors qu’en 2012, près de 29000 Franciliens sont sortis du système éducatif sans aucun diplôme ni formation. Les causes sont nombreuses : difficultés scolaires, problème d’orientation ou d’affectation mais aussi précarité sociale ou fragilité familiale…. En Septembre 2011, la lutte contre le décrochage était érigée au rang de grande cause régionale 2012, la Région finançant 2 études pour appréhender le phénomène à l’échelle francilienne. Une vaste concertation était lancé avec les acteurs franciliens de cette lutte qui a aboutit à des Assises rassemblant 500 de ces acteurs en Septembre 2012. Entretemps le gouvernement Ayrault avait affiché des objectifs ambitieux en la matière - réduire de moitié le nombre de jeunes sortant du systéme scolaire chaque année – avec un groupe de travail consacré à cette lutte dans le cadre du projet de refondation de l’Ecole.
La mesure phare de ce plan est de susciter la création dans chaque département de deux micro-lycées et leur mise en réseau. Il s’agit d’une structure innovante de l’éducation nationale rattachée à un lycée « ordinaire » permettant à des jeunes de reprendre des études générales après une interruption de scolarité. Les parcours de reprise d’études sont diversifiés et adaptés aux besoins de chaque élève volontaire. Ce micro-lycée fonctionne de manière autonome avec des classes de petits effectifs (entre 10 et 15) pour favoriser un suivi individualisé, où la pédagogie est innnovante et personnalisée, pour redonner le goût de l’école aux élèves. 4 micro-lycées ont déjà été ouvert à Melun Sénart (77) hébergé par le collége de la Pyramide à Lieusaint, à Vitry (94) rattaché au lycée Jean Macé, à la Courneuve (93) rattaché au lycée Jacques Brel, à Cergy (95) rattachée au lycée Alfred Kastler
D’autres actions ont été arrêté : La Région doit ainsi fédérer, dynamiser, coordonner l’intervention des acteurs locaux pour susciter une vraie coopération au travers des protocoles de sécurisation des parcours scolaires et de formation professionnelle initial. Ils sont couverts par une Plate-forme de Suivi et d’Appui aux jeunes en situation de Décrochage (PSAD) mises en place par l’Etat depuis un certain moment avec la Région, l’académie, le département, les communes volontaires, les établissements de formation (EPLE, CFA…) pour mettre à la disposition des jeunes des solutions. Cette action sera complété par la poursuite et le développement du travail d’inventaire et d’enquête notamment dans la cartographie de l’offre de formation adressée aux décrocheurs et la connaissance des causes du décrochage.
La Région doit accompagner pour prévenir le décrochage : Tout d’abord les jeunes les plus fragiles et leurs familles lors de la transition en 3éme ou Lycée-CFA, période charnière de leur parcours, via des associations ; lorsqu’il s’agit de jeunes exclus temporaires ou en risque d’exclusion définitive, afin de mettre à profit cette période de suspension pour restaurer les conditions d’une reprise rapide de formation en lui donnant un sens et d’engager le jeune à se saisir des atouts pour réussir ; lorsque les éléves sont absents pour longue maladie afin de prendre en charge le suivi scolaire à domicile coordination avec les établissements où ils sont scolarisés. Ensuite en accompagnant les lycéens et apprentis en difficulté, en développant des passerelles entre les formations scolaires et l’apprentissage, en permettant de répondre à des besoins urgents en terme d’aide au logement, au transport, à la demi pension, en mobilisant le dispositif d’accés à l’apprentissage, à l’accompagnement dans la recherche d’une entreprise.